Communiqué de presse
Il faut créer de nouveaux emplois pour que l'ennemi puisse voir que nos villages continuent de fleurir․ Le président Armen Sarkissian a visité plusieurs communautés de la région de Syunik
Dans le cadre de sa visite de travail à Syunik, le Président de la République Armen Sarkissian accompagné du Défenseur des droits de l'homme Arman Tatoyan a visité la communauté de David Bek et de Kapan pour y rencontrer les habitants et les chefs des communautés locales.
Des questions liées à la situation d’après-guerre ont été discutées.
Les chefs et représentants des communautés ont partagé les problèmes locaux, en considérant la question de la garantie de la sécurité comme une priorité. Il a été noté que des surfaces importantes de terres arables, de pâturages et de prairies, y compris privées, sont contrôlées par l'Azerbaïdjan et que les résidents n'y ont pas accès. Le chômage et un certain nombre d'autres problèmes socio-économiques ont également été soulignés.
Se référant aux problèmes mentionnés, le président Sarkissian a estimé que la création de nouveaux emplois était possible, afin que les gens restent et vivent sur leurs terres. "Réfléchissez, faites des suggestions, vous saurez mieux quel type d'activités peuvent être menées dans vos communautés", a déclaré le Président. "S'il y a des propositions, j'essaierai de les soutenir, de trouver des voies et moyens de les mettre en place".
Le président Sarkissian et le Défenseur des droits de l'homme se sont ensuite rendus dans le village de Chakaten et ont rencontré les habitants des communautés de Shikahogh, Srashen et Nerkin Hand inclus dans la communauté élargie de Kapan.
Les habitants et les chefs des villages ont estimé que les questions liées à la sécurité, à la démarcation et aux pâturages étaient essentielles. Ils ont également souligné qu'actuellement, les communautés frontalières ont besoin de beaucoup d'attention. "L'Arménie commence à Nerkin Hand", a déclaré l'un des habitants.
Répondant à cette observation, le Président de la République a souligné qu'il partage entièrement ce point de vue․ "Un de nos problèmes est que nous pensons que l'Arménie est Erevan. Nous ne visitons pas assez les régions éloignées du pays. "
Parlant des questions de démarcation, le Président a noté que les spécialistes, ainsi que les résidents des communautés, devraient être impliqués dans ce processus. "Beaucoup d'entre vous ont des documents qui peuvent prouver que ce pâturage, ce champ ou ce jardin était votre propriété, vous devez soumettre ces documents au Défenseur des droits de l'homme", a déclaré le président. "Au-delà des accords intergouvernementaux, des cartes et de tous les autres processus de négociation, il y a aussi les Droits de l'homme”.
Le Défenseur des droits de l'homme, Arman Tatoyan, a ajouté que leurs recherches montrent qu'il y a des pays dont la démarcation et la délimitation ont donné la priorité aux documents cadastraux, parce qu'ils sont basés sur la personne avec ses droits. "Nous devons enregistrer et démontrer les violations et les illégalités”.
Répondant à la question sur les possibilités pour les habitants d'être soutenus par le cabinet présidentiel, le président Sarkissian a noté qu'il est prêt à faire tout ce qui est dans le cadre de ses pouvoirs, à visiter les communautés et à être informé des problèmes sur place. "Il y a des problèmes qui relèvent de la responsabilité de l'État, mais il y a aussi des problèmes qui peuvent être résolus par des organisations internationales grâce à des moyens caritatifs. Il y a aussi des problèmes systémiques. Il faut créer de nouveaux emplois, de nouvelles activités, pour que l'ennemi voit que ces villages sont florissants et ne se vident pas", a-t-il souligné. “Le bien-être du village est la responsabilité de tous. Tout est entre nos mains, nous devons passer à l’action de manière ordonnée et organisée. N'attendons pas avec l'espoir que quelqu'un vienne résoudre nos problèmes pour nous".
Au cours des rencontres, il a été suggéré de présenter les problèmes de manière complète au Cabinet du Président de la République et au Défenseur des droits de l’homme de la République d'Arménie pour trouver des solutions rapides et efficaces aux problèmes des communautés frontalières.