La visite officielle du Président Vahagn Khatchatourian dans la Confédération Suisse

Dans le cadre de sa visite de travail dans la Confédération suisse, le président de la République Vahagn Khatchatourian a participé à un événement organisé à l'occasion du 50ème anniversaire de la création du centre de recherches arménologiques de l'Université de Genève.

Le centre de recherches arménologique de l'Université de Genève, qui fonctionne depuis 1974, est actuellement l'un des rares endroits en Europe et le seul en Suisse où les étudiants peuvent suivre une formation complète en langue et littérature arméniennes, du bachelor au doctorat.

Valentina Calzolari, directrice du centre de recherches arménologique, a prononcé le discours d'ouverture au début de l'événement.

Le président de la République, accueillant les personnes présentes, a lui aussi prononcé un discours.

« C'est un grand honneur pour moi d'être ici pour célébrer le cinquantième anniversaire du centre de recherches arménologiques de l'Université de Genève. Cette journée n'est pas seulement l'occasion de célébrer, mais aussi de mesurer le chemin parcouru et d'exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont contribué à la création et au développement de cette importante institution éducative et culturelle.

Grâce au centre de recherches arménologiques, qui fonctionne à l'Université de Genève depuis 1974, la première faculté d'études arméniennes de Suisse a été créée en 2007, devenant ainsi l'un des principaux centres de préservation de la langue, de la culture et du patrimoine arméniens.

Aujourd'hui, le centre de recherches arménologiques réunit des personnes intéressées par la langue, la littérature, la culture et le patrimoine arméniens, sans pour autant rester à l'écart de la vie culturelle genevoise. Il constitue un pont unique entre les sociétés arménienne et suisse, renforçant l'amitié de longue date entre nos deux peuples.

La signification de cette journée ne se limite pas à la célébration de l'anniversaire de la faculté académique. Aujourd'hui, nous apprécions une fois de plus la pérennité de la culture arménienne, ainsi que la richesse de sa langue et de sa littérature, qui, après avoir traversé les épreuves des millénaires, se sont mêlées à la culture mondiale, tout en préservant leur caractère unique.

De l'adoption du christianisme à l'invention de l'écriture, de l'âge d'or de la culture arménienne à nos jours, la langue et la culture arméniennes ont joué un rôle inestimable dans l'établissement et le développement de l'État arménien.

Aujourd'hui, il est impossible de sous-estimer le rôle traditionnel des centres arménologiques opérant dans différents coins du monde pour neutraliser les tentatives de falsification de l'histoire, préserver et documenter le patrimoine culturel en danger, et maintenant pour numériser le riche patrimoine arménien. Ces centres font connaître l'Arménie et le peuple arménien au monde entier, en permettant d'étudier la culture et la littérature arméniennes en arménien, d'acquérir des connaissances complètes non seulement sur la culture arménienne, mais aussi sur d'autres cultures à partir de sources en langue arménienne.

Aujourd'hui, alors que la coopération culturelle fait partie intégrante de notre vie quotidienne, j'aimerais souligner l'importance de la coopération entre les institutions arméniennes. À cet égard, j'aimerais souligner la contribution de Mme Valentina Calzolari, directrice du centre et de la faculté de recherches arménologiques de Genève, à la fois dans la création et le maintien du centre et de la faculté, et dans l'unification d'autres centres similaires opérant dans différentes parties du monde.

Je suis convaincu qu'à l'avenir, la faculté de recherches arménologiques de l'Université de Genève continuera d'être une source d'inspiration pour les étudiants, les chercheurs et tous ceux qui s'intéressent simplement à la culture arménienne. Permettez-moi d'exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont contribué aux activités vitales de la faculté : le corps enseignant, les employés de l'université et, bien sûr, les étudiants. Votre contribution à la création et au développement de la faculté est inestimable. Aujourd'hui, je voudrais non seulement apprécier le travail que vous avez accompli au cours de ces cinquante années, mais aussi regarder vers l'avenir, confiant que les générations futures auront elles aussi la possibilité d'étudier la langue arménienne, la littérature arménienne et la culture arménienne.

Je félicite tout le monde en ce jour mémorable, en vous souhaitant de nouvelles réalisations et de nouveaux succès. »  

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Lors de sa visite de travail en Suisse, le président de la République Vahagn Khatchatourian a rencontré le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk.

Au cours de la conversation, les interlocuteurs ont discuté des conflits armés qui se déroulent dans diverses régions du monde et ont souligné l'importance de renforcer le multilatéralisme visant à protéger les droits de l'homme.

Le Président a présenté à son homologue le vaste programme de réformes mis en œuvre en Arménie depuis 2018, visant à protéger les droits de l'homme et à renforcer les institutions démocratiques.

Il a aussi été fait référence aux programmes mis en œuvre par l'Arménie pour répondre aux besoins des personnes déplacées de force du Haut-Karabagh.

Les deux parties ont souligné la nécessité d'unir les efforts des organisations internationalement reconnues et des autorités politiques de différents pays pour relever les défis humanitaires et de protection des droits de l'homme.

Un échange de vues a également eu lieu sur l'importance d'une éducation de qualité pour la protection des droits de l'homme et des valeurs démocratiques.

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Dans le cadre de sa visite de travail en Suisse, le président de la République Vahagn Khatchatourian a rencontré le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), Gilbert Houngbo.

Au cours de la rencontre, les deux parties ont discuté de questions liées à la protection des droits du travail, à la sécurité sociale et à la mise en œuvre de programmes visant le développement économique.

Le président Khatchatourian a souligné que le gouvernement arménien apprécie la coopération avec l'OIT et est prêt à participer activement à l'élaboration de l'agenda international du travail.

Dans ses remarques, le Président a souligné que depuis son adhésion à l'OIT en 1992, la République d'Arménie a toujours collaboré avec l'équipe d'appui technique au travail décent et le Bureau de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale de l'OIT, ainsi qu'avec le siège de l'OIT à Genève.

Gilbert Houngbo, à son tour, s'est dit satisfait du haut niveau de coopération avec le gouvernement arménien et a déclaré que l'OIT était prête à soutenir les programmes de développement de l'Arménie, en particulier pour assurer des conditions de travail stables et décentes.

Une référence a été faite à l'importance de la coopération syndicale. Le président Khatchatourian a noté que les syndicats jouent un rôle crucial dans la promotion de l'engagement et la protection des droits du travail. Il a souligné le soutien de l'Arménie au mouvement syndical, qui contribue au dialogue social et à l'amélioration des conditions de travail.

Dans ce contexte, le président a souligné que depuis 2018, l'Arménie a lancé plusieurs réformes alignées sur les Objectifs de développement durable des Nations unies. De nombreux actes juridiques internationaux liés aux droits de l'homme ont été ratifiés, en mettant l'accent sur l'égalité des sexes, la protection sociale, le soutien, l'accessibilité des services publics et la garantie de l'égalité des chances et des droits pour les femmes.

Le président a également souligné l'importance de l'adhésion de l'Arménie à la Coalition mondiale pour la justice sociale, qui contribue à la promotion des objectifs de développement durable et de la plateforme de partenariat international pour l'agenda du travail décent.

À l'issue de la réunion, les deux parties ont convenu de tout mettre en œuvre pour continuer à promouvoir et à développer une coopération active.

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Le président de la République Vahagn Khatchatourian a prononcé le discours d'ouverture du Forum Crans Montana. Le discours se lit comme suit :

« Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour partager nos idées et trouver des solutions à des problèmes qui non seulement affectent le bien-être de nos sociétés, mais posent également des menaces existentielles immédiates.

Toutefois, avant de commencer mon discours, je voudrais souligner que cette année est une année jubilaire et qu'elle revêt une importance particulière pour le programme central du Forum, à savoir la paix, puisqu'elle marque le trentième anniversaire de la rencontre historique entre Yasser Arafat et Shimon Peres lors de la session de Bucarest du Forum Crans Montana. Je voudrais souligner que cette page du conflit israélo-palestinien, y compris l'histoire des deux accords d'Oslo, a une signification particulière pour moi. Je voudrais rappeler que, en reconnaissance de leur détermination et de leur courage, les deux dirigeants ont reçu le prix Nobel de la paix quelques mois après leur rencontre. Cette année marque également le 25ème anniversaire de la décision du président Abdelaziz Bouteflika de participer au Forum. Lors de sa première visite à l'étranger, il a annoncé le référendum algérien de 1999 sur le consentement civil, qui a constitué une étape clé dans la résolution de la « décennie noire » de guerre civile du pays.

Aujourd'hui, les défis en matière de sécurité ont évolué au-delà des menaces elles-mêmes. La cybersécurité est devenue aussi importante que la sécurité physique, les acteurs étatiques et non étatiques ayant un accès égal aux armes numériques qui peuvent perturber les infrastructures critiques et semer le chaos.

En outre, le changement climatique constitue une menace pour la sécurité, car il affecte la sécurité alimentaire et l'approvisionnement en eau et constitue un autre facteur pour l'imigration.

Parallèlement, les réseaux criminels transnationaux exploitent les avancées technologiques plus rapidement que les forces de l'ordre ne peuvent y répondre. Les transformations sociales, les défis sécuritaires, les menaces militaires et non militaires requièrent une attention mondiale et une action urgente pour établir un dialogue constructif au-delà des clivages politiques et idéologiques. Ces domaines sont de plus en plus interconnectés et touchent presque tous les aspects de la vie.

Et c'est là que l'importance de l'éducation entre en jeu. Les défis actuels exigent un engagement de notre part à l'égard de l'éducation en tant que droit humain fondamental. Investir dans l'éducation est essentiel pour briser le cycle de la pauvreté et de l'inégalité et doter les générations futures des compétences dont elles ont besoin pour réussir et prospérer. L'éducation est la pierre angulaire du progrès, une composante essentielle de la justice sociale.

Cela nous amène directement à la question des droits de l'homme. Les droits de l'homme ne sont pas une simple dotation, mais une responsabilité qui nous concerne tous. Nous sommes unis dans notre détermination à faire en sorte que les droits de chaque individu soient respectés et protégés, car le respect des droits de l'homme est essentiel au bien-être de nos sociétés.

La récente pandémie a mis en évidence nos vulnérabilités et la nécessité de disposer de systèmes de santé publique solides, capables de détecter, de prévenir et de répondre efficacement à de telles menaces. Nous devons favoriser la coopération pour nous protéger contre de futures crises, en veillant à ce qu'aucune communauté ne soit laissée sans protection.

Enfin, la sécurité énergétique est un élément clé du développement durable et de la résilience économique, elle est aussi essentielle à la protection des droits de l'homme et à la réalisation de l'équité sociale

Chers collègues, le proverbe dit : « Dans chaque défi se cache une opportunité ». Cette opportunité est évidente, alors unissons-nous pour surmonter les défis auxquels nos sociétés sont confrontées. Faisons face à ces défis ensemble avec sagesse, avec un engagement inébranlable à construire un avenir meilleur pour nos sociétés. La perspective et la voie vers un avenir meilleur dépendent de nos efforts conjoints et de notre capacité à compléter nos connaissances respectives.

Pour donner plus de substance à mes propos, j'invite chacun d'entre vous à assister à la présentation organisée par la délégation arménienne au Forum aujourd'hui.

Une fois encore, je vous remercie pour cette opportunité et vous souhaite des discussions fructueuses. Nous devons constamment nous rappeler qu'un grand changement peut commencer par une idée en apparence simple ».

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Le président Vahagn Khatchatourian a rencontré la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric Egger.

Au cours de la réunion, des questions relatives aux personnes portées disparues, aux prisonniers de guerre et aux autres personnes détenues, ainsi que d'autres questions humanitaires, ont été discutées.

Le président Khatchatourian a souligné l'importance d'une coopération étroite avec le Comité international de la Croix-Rouge, en insistant sur son rôle dans la résolution des crises humanitaires et la protection des droits humanitaires internationaux.

Il a noté qu'il était extrêmement important de poursuivre les travaux sur le retour des prisonniers de guerre et d'autres personnes détenues et de déterminer le statut des personnes disparues, en soulignant la nécessité d'intensifier les efforts conjoints dans ce sens.

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Dans le cadre de sa visite de travail en Suisse, le président de la République Vahagn Khatchatourian a rencontré la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.

Au cours de la réunion, ils ont discuté de la participation de l'Arménie aux processus commerciaux internationaux et de l'expansion de la coopération avec l'OMC.

Le président Khatchatourian a hautement apprécié la coopération étroite de l'Arménie avec l'organisation depuis plus de deux décennies et a souligné le rôle crucial de l'OMC pour assurer la régulation et la stabilité de l'économie mondiale. Il a noté que l'activité de l'OMC est importante non seulement pour la libéralisation du commerce, mais aussi pour l'amélioration de l'économie mondiale.

Au cours de la conversation, le président Khatchatourian a présenté à Ngozi Okonjo-Iweala le projet arménien Crossroads of Peace, qui vise à assurer la stabilité régionale et à favoriser la coopération économique.

Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur les possibilités et l'importance du développement de l'Arménie dans le domaine des technologies de l'information et des hautes technologies, notant que la promotion de l'économie numérique peut renforcer la compétitivité économique du pays en créant de nouvelles opportunités et en attirant des investissements.