La visite officielle du Président Armen Sarkissian à Glasgow

Le 1er novembre, le président Armen Sarkissian a pris part à la cérémonie d'ouverture de la 26ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) à Glasgow.

Les dirigeants des pays participant au sommet ont été accueillis par le Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson et le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres. Le Président Sarkissian a eu un bref entretien avec le Premier ministre du Royaume-Uni et le Secrétaire général des Nations Unies. Dans le cadre du sommet, le président arménien a eu des entretiens avec le président français, le chancelier allemand, l'émir du Qatar, les premiers ministres indien, canadien, espagnol, italien, australien, argentin, libanais, serbe, monténégrin, kirghize et du Conseil de l'Europe.

La conférence de Glasgow, organisée par le Royaume-Uni en coopération avec l'Italie, réunit plus de 100 chefs d'État et de gouvernement. Ce débat sur le changement climatique, avec environ 30 000 participants, est la plus grande conférence internationale que le Royaume-Uni ait jamais accueillie, ainsi que l'événement le plus important sur le changement climatique depuis l'accord de Paris de 2015.

Le sommet a été inauguré par le Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson. Il a notamment déclaré . "Si nous ne prenons pas de mesures sérieuses contre le changement climatique aujourd'hui, il sera trop tard pour que nos enfants puissent changer quoi que ce soit demain. Ils sauront que Glasgow a été un tournant historique là où l'histoire ne pouvait pas tourner".

Dans son discours, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a noté : "Notre dépendance aux combustibles fossiles pousse l'humanité à ses limites. Nous sommes confrontés à un dilemme aigu : soit nous l'arrêtons, soit elle nous arrêtera. Il est temps de dire "ça suffit". Il suffit d'être cruel envers la biodiversité. Il suffit de nous tuer avec le carbone. Il suffit de traiter la nature comme des toilettes. C'est assez de brûler, de forer, de creuser notre chemin de plus en plus profondément. Nous creusons notre propre trou."

Environ 4 milliards de personnes ont été touchées par des catastrophes climatiques au cours de la dernière décennie. "J'exhorte les pays en développement à créer les conditions financières et technologiques nécessaires pour intensifier la décarbonisation et éliminer progressivement le charbon."

Selon le prince Charles de Galles, l'épidémie de coronavirus a montré à quel point les crises transfrontalières peuvent être dévastatrices ․ "Nous devons réduire de toute urgence les émissions et prendre des mesures pour combattre le carbone déjà présent dans l'atmosphère. L'ampleur des menaces auxquelles nous sommes confrontés nous invite à trouver des solutions globales en transformant radicalement notre économie basée sur le charbon. Le temps est passé, le monde doit agir maintenant".

D'autres intervenants ont également souligné la nécessité de prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique. Il a été souligné que le changement climatique restera un défi mondial commun, et chaque pays doit prendre des mesures pour l'avenir de la planète dans l'intérêt des générations futures.

Il a été noté que dans le cadre de l'accord de Paris de 2015, les pays participants ont accepté de travailler ensemble pour freiner le réchauffement de la planète, de se préparer aux pires effets du changement climatique et de fournir un financement public pour ces objectifs. Et à Glasgow, les dirigeants mondiaux ont exposé les mesures prises par leurs pays aux niveaux national et international, notamment des programmes de réduction des émissions et des mesures visant à protéger la biodiversité de la planète, à protéger les milieux naturels, à protéger les écosystèmes et à les restaurer.

Une transition rapide vers l'utilisation de sources d'énergie renouvelables a été notée, en précisant que les chaînes d'approvisionnement vertes et le développement durable devraient être prioritaires dans les initiatives de lutte contre le changement climatique.

Dans le cadre du Sommet de Glasgow, le discours du Président de la République d'Arménie Armen Sarkissian est prévu pour le 2 novembre. 

La conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2021, également appelée COP 26 ou conférence de Glasgow, est la 26ème conférence des Nations unies sur le changement climatique, à laquelle participent tous les pays ayant ratifié la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. L'Arménie a ratifié la Convention en mai 1993.

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Le 2 novembre, deuxième jour de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) à Glasgow, les discours des présidents et chefs de gouvernement des pays participants sur les mesures urgentes à prendre pour lutter contre le changement climatique se poursuivront.

La conférence de Glasgow vise à élaborer un plan d'action coordonné pour lutter contre le changement climatique.

Le discours du Président de la République d'Arménie Armen Sarkissian est également prévu pour aujourd'hui. Plus tôt dans la journée, le président a eu des discussions avec le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, le prince Albert II de Monaco, l'émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, le président de Chypre Nicos Anastasiades, le président de l'Argentine Alberto Fernández, le président du Monténégro Milo Đukanović, le président du Kirghizstan Sadyr Japarov, le premier ministre de l'Inde Narendra Modi, le premier ministre de l'Italie Mario Draghi, le premier ministre du Canada Justin Trudeau, le premier ministre de la Suède Stefan Löfven, le chancelier de l'Autriche Alexander Schallenberg, et le président du Conseil européen Charles Michel.