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12, 2025

Le président Vahagn Khatchatourian a participé à la conférence consacrée à la Journée internationale des droits de l'homme

Le président de la République, Vahagn Khatchatourian, a participé à la conférence internationale Normes éthiques dans le domaine de l'égalité et de la lutte contre la discrimination à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme et y a prononcé un discours d'ouverture.

« Au début de mon discours, je tiens tout d'abord à féliciter tout le monde à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme.

Il y a environ 80 ans, en 1948, aujourd'hui, la Déclaration universelle des droits de l'homme a été adoptée. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un document juridiquement contraignant, elle condensait les dispositions les plus importantes relatives aux droits fondamentaux de l'homme, qui ont ensuite servi de base à l'élaboration de traités clés consacrant les droits et libertés fondamentaux de l'homme.

Je considère qu'il est important de souligner que depuis son indépendance, notre État a adhéré à la grande majorité des instruments du système des traités relatifs aux droits de l'homme et améliore continuellement les systèmes de mise en œuvre des obligations qui en découlent.

Une décennie après son indépendance, en devenant membre du Conseil de l'Europe et en réformant de manière significative sa législation, l'Arménie a fait le choix délibéré de s'orienter vers des mécanismes de gouvernance démocratique plus ambitieux, plus responsables et plus transparents, qui permettent à nos citoyens d'avoir accès aux outils de la justice internationale, et en particulier à la Cour européenne des droits de l'homme.

Je suis heureux de constater qu'aujourd'hui, les approches fondées sur les droits et l'État de droit constituent la base du vaste programme de réformes du gouvernement arménien et la priorité de la politique sectorielle.

En adressant mes remerciements au Défenseur des droits de l'homme d'Arménien pour l'organisation de cette conférence, je tiens à souligner avec une fierté particulière que l'institution du Défenseur des droits de l'homme de l'Arménien s'est vu attribuer depuis des années la note maximale A selon les normes des Principes de Paris des Nations unies, ce qui témoigne de l'orientation indéfectible de notre pays vers la démocratie.

Je tiens à souligner que le thème choisi pour cette conférence est complexe et comporte de multiples facettes. Garantir l'égalité et éliminer la discrimination ne sont pas seulement une obligation de l'État et l'un des fondements de notre Constitution, mais aussi une exigence minimale pour le respect de la dignité humaine, sans laquelle il est impossible de construire une société pacifique et juste. Je pense également que la protection des droits des individus et des groupes protégés, notamment les minorités nationales, ethniques, religieuses et linguistiques, les peuples autochtones, les réfugiés et un certain nombre de groupes vulnérables, ainsi que la détection précoce et la lutte contre les discours haineux et les crimes à leur encontre, peuvent garantir la prévention de conflits plus graves, voire de guerres, à l'avenir.

Il convient de noter qu'en 1947, des femmes ont joué un rôle majeur dans la rédaction et l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Je suis convaincu que l'une des conditions préalables indispensables à l'égalité entre l'État et la société est l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, non seulement au niveau des lois et des règlements, mais aussi au niveau des coutumes et des perceptions culturelles.

La conférence internationale a réuni un groupe prestigieux d'hommes d'État, de diplomates et d'experts arméniens et étrangers dans ce domaine, qui discuteront en peu de temps des questions conceptuelles relatives aux fondements d'une démocratie durable, aux composantes juridiques, éthiques et culturelles de la majorité décisive et de la minorité protégée.»

 

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