Le président Vahagn Khatchatourian a participé à la table ronde organisée dans le cadre du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires

Dans le cadre de sa visite officielle en Italie, le Président de la République d'Arménie, Vahagn Khatchatourian, a participé à la table ronde organisée dans le cadre du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires.

Le Président a notamment déclaré : "Nous vivons au XXIe siècle, mais les problèmes restent les mêmes. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un problème extrêmement grave. Chacun d'entre nous a sa part de responsabilité. Peu importe que le pays soit puissant ou non, qu'il s'agisse d'une personne ou d'une nation. Nous portons la responsabilité de cette situation et nous essayons de trouver des solutions, qui sont également exprimées dans les discours prononcés ici.

Nous avons tous nos propres solutions aux problèmes. Il y a plus d'eau dans un pays que dans un autre, plus de montagnes dans l'un que l’autre. Chacun d'entre nous à des images de la solution aux problèmes à sa manière. L'Arménie est l'un des pays où il y a plus de montagnes que de terres arables, mais cela ne signifie pas qu'il y a un problème de nourriture dans notre pays. Au contraire, notre histoire montre que nous avons essayé de résoudre les problèmes liés à la sécurité alimentaire pendant des milliers d'années et que nous y sommes parvenus.

Nos principaux programmes de développement agricole visent la participation des entreprises, en d'autres termes, nous avons créé un système économique et financier dans lequel les entreprises et le secteur agricole bénéficient de certains privilèges fiscaux, et surtout, ils visent à garantir une agriculture moderne et de haute technologie. Nous avons réalisé de tels investissements dans l'élevage et nous discutons encore avec des experts pour savoir quelle branche de l'agriculture nous devrions développer".

Dans son discours, le président Khatchatourian a également évoqué l'aggravation de la situation humanitaire dans le Haut-Karabakh et a noté que nous sommes confrontés à une manifestation unique des menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire, où le problème n'est pas la pénurie de nourriture, mais l'acheminement de la nourriture aux personnes qui en ont besoin. Dans ce contexte, le président a fait remarquer que dans toute situation de conflit ou de guerre, les actions contre les droits de l'homme et les libertés fondamentales et les valeurs élevées de l'humanisme sont inacceptables.