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03, 2023

Le président Vahagn Khatchatourian a accueilli un groupe d'étudiants de la région de Shirak

Le 2 mars, le président de la République Vahagn Khatchatourian a accueilli à la résidence présidentielle un groupe d'étudiants de la branche de Gyumri de l'Université d'État arménienne d'économie (UEE), ainsi que des lycéens de plusieurs communautés élargies de la région de Shirak.

"J'ai une attention particulière pour les jeunes, notamment ceux qui s'efforcent de s'instruire et de se montrer sous leur meilleur jour dans la société", a déclaré le président Khatchatourian en saluant les jeunes. Le Président a noté qu'il écrira son discours sur le thème La vision de la création d'un État progressiste, qui a été présenté dans le cadre des questions proposées par les jeunes.

Vahagn Khatchatourian a évoqué les difficultés de l'Arménie nouvellement indépendante et les principes de la formation de l'État dans un bref aperçu historique. "Il y avait un principe important dans les années 1990 que nous avons adopté et nous sommes guidés par ce dernier jusqu'à aujourd'hui. Nous pensions que l'Arménie devait être un pays démocratique... Les principes selon lesquels l'État a été formé dans les années 1990, ils ont commencé à être appliqués dans la vie et sont devenus une réalité jusqu'à ce qu'ils soient inscrits dans la Constitution en 1995."

Le président a également évoqué les réalisations, les lacunes et les problèmes de notre pays.

"Un fait important que je voudrais que vous appliquiez comme principe dans toute situation à l'avenir. Il est toujours facile de chercher des coupables ailleurs... Mais avant tout, nous devons trouver des coupables en nous-mêmes, avoir le courage de le reconnaître, et bien sûr, il n'y a là aucun phénomène étrange, inhumain. Oui, nous avons été coupables, et nous devons être capables de corriger notre erreur. L'erreur, peut-être, a été de ne pas réagir à temps, ou peut-être n'avons-nous pas écouté les parents, les aînés, les jeunes, peut-être n'avons-nous pas tenu compte de certaines circonstances à ce moment-là, mais dans tous les cas, nous devons être prêts à trouver la réponse à la question dans de telles situations : pourquoi cela s'est-il passé ainsi ?

Faisant référence aux libertés obtenues après l'effondrement de l'Union soviétique, le président Khatchatourian a déclaré. "À cette époque, nous choisissions déjà notre idéologie, notre place, notre rôle, notre position dans la société et les possibilités de nous montrer étaient très grandes.

Aujourd'hui, ces opportunités sont plus nombreuses. La chose la plus importante est que nous avons tous la même possibilité de nous exprimer.

Nous avons tous la possibilité de montrer nos connaissances, nos capacités et de réussir."

Le président a également parlé des relations et des responsabilités entre l'État et les citoyens, de l'importance de créer des institutions publiques.

"Lorsque nous soulevons la question de savoir quel type d'État nous voulons avoir, le premier de ces critères devrait être la capacité d'aimer. Et comment traitons-nous l'être aimé, que ce soit un enfant, un père, un parent, un ami, une amie, un adulte ? Avec beaucoup de soin, d'attention, de douceur, nous voulons tenir compte de tous ses souhaits, etc. A quel point aimons-nous notre pays ? Si nous aimons notre pays, le temps ne suffira pas, nous devons connaître notre pays au centimètre près."

Parlant des difficultés auxquelles notre pays est confronté aujourd'hui et de leurs solutions, le président Khatchatourian a noté : "Nous devons surmonter tous les problèmes, nous devons être capables de nous développer, de devenir plus compétitifs, d'accroître le bien-être de notre pays, de trouver la réponse à la question de savoir comment nous allons résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

La question la plus importante ici est peut-être de savoir qui va les résoudre ? La solution, c'est vous, nous, nous tous ensemble. Ce que nous voyons dans le "nous" est très important. Ce "nous" doit être un individu instruit, éduqué, aimant son pays et pensant à l'avenir. Nous n'avons pas d'autre potentiel.

Les opportunités que vous avez en tant que jeunes devraient être utilisées pour obtenir une éducation. Nous voyons notre avenir dans une société éduquée, dans laquelle il devrait également y avoir un environnement approprié. Notre succès dépendra de la mesure dans laquelle nous serons préparés, éduqués, informés et verrons clairement la vision du pays que nous avons envisagé devant nous."

Le Président a également répondu aux questions des jeunes.
 

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