Communiqué de presse
Déclaration du Président de la République sur sa décision concernant la proposition de démettre de ses fonctions le chef d'état-major général des Forces armées de la République d'Arménie Onik Gasparyan
La nouvelle du rejet du projet de révocation qui a été soumis au Président a été manipulée de manière inadmissible et a reçu une réponse inadéquate.
À cet égard, nous soulignons une fois de plus que le Président de la République n'exerce ses fonctions que par le biais des pouvoirs définis par la Constitution, en prenant de manière impartiale des décisions guidées exclusivement par les intérêts de l'État.
Le Président de la République ne représente les intérêts d'aucune force politique et il ne prend pas parti, toute spéculation en ce sens est inadmissible.
La mission la plus importante du Président de la République est de préserver la Constitution, d'utiliser l'institution du Président comme une plate-forme de négociations, de trouver les moyens de résoudre la situation dans le pays. Le Président de la République a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de réunir les différentes forces politiques autour de la table des négociations afin de régler leurs différends et de trouver des solutions mutuellement acceptables.
Le Président de la République a renvoyé le projet de décret sur la révocation du chef d'état-major général des Forces armées de la RA, le colonel-général Onik Gasparyan, avec ses objections, exerçant son autorité définie par la partie 2 de l'article 139 de la Constitution.
Nous tenons à vous rappeler que la décision 1518 du 31 mars 2020 de la Cour constitutionnelle a établi la légitimité du Président de la République en tant qu’autorité alternative dans la désignation et la révocation du personnel militaire.
Les motifs du refus et les objections du Président ont été envoyés à l'Administration du Cabinet présidentiel par le Président de la République dans la soirée du 28 février 2021 et ont été enregistrés le premier jour ouvrable suivant, le 1er mars 2021. Le Président de la République exprimera sa position sur le projet de révocation conformément à l'article 139, partie 2 de la Constitution dans le délai fixé par la législation.